Ah, ces soirées bien arrosées émanées de discussions intéressantes.
Entre 2 bières Ch’ti hier, on parle donc de l’actualité et des hommes politiques, de leurs motivations et de l’impact de leur vécu sur les décisions qu’ils prennent
« S’il avait fait 20 cm de plus, mon fils ne serait jamais devenu président de la république ».
Cette phrase que l’on prête au père de Sarkozy en dit long sur ce qui a pu amener notre ancien président à développer des ambitions telles, et à se battre pour arriver à ce poste.
En quoi la frustration d’un homme peut devenir son moteur ?
Cela est connu. Mais en quoi cela peut impacter les décisions qu’il pet prendre pour le peuple.
Nous retrouvons ce type de comportement chez beaucoup (tous ?).
J’aime bien l’exemple d’Hitler :
Rappelez moi l’idéal Arien ?
Grand, blond aux yeux bleus (à l’inverse de la physionomie du dictateur)
Des ambitions militaires pour l’Allemagne, lui qui finit caporal à la fin de la première guerre mondiale.
Dans quelle mesure le surnom de Flamby peut motiver l’engagement des troupes françaises pour casser l’image de tout mou ?
Vous le constaterez, je n’ai ici aucune réponse, aucun parti pris, juste une réflexion qui peut se mener pour les hommes de tous bords politiques, de toute personne exerçant le pouvoir.
Dans cette discussion, et dans mon domaine, ce qui m’intéresse, c‘est surtout de le transposer aux entreprises, aux PDG, que ce soit de grosses boites comme de PME.
J’en rencontrais un il y a peu qui m’avouait que tout ce qu’il avait fait, c’était pour prouver à son père qu’il pouvait réussir
Cela l’avait amené à prendre des risques pour son entreprise. Parmi les paris relevés, l’un d’eux, un échec, avait amené au licenciement de 10 personnes.
Le manque de signes de reconnaissance paternelle, il en avait fait un moteur.
Certes, 8 ans plus tard, la réussite est au rendez vous et l’histoire confirme que son mode de fonctionnement lui réussi.
Ce qui n’est pas le cas de tous. En quoi, alors, nos histoires impactent nos collaborateurs ?
Pouvoir et accompagnement.
En tant que coach, nous savons que nous pouvons exercer un pouvoir sur l’autre. A défaut d’être dans cette posture, l’autre peut nous prêter un pouvoir que nous n’avons pas. En l’occurrence, quel que soit l’origine de cette perception, cette relation peut avoir un impact.
Or, à notre petit niveau de coach, notre déontologie nous oblige à être accompagné, sur nos pratiques, mais aussi sur nous même. Que ce soit en supervision ou en thérapie.
Et nos décideurs ?
La question qui nous est venue : les politiques sont-ils accompagné afin de mesurer ce qui est de l’intérêt réel de la nation / la commune / le département / le ministère… (Rayez la mention inutile) dont ils ont la charge.
A quel moment un patron devrait-il être supervisé ?
Dans quelle mesure leurs décisions répondent à croyances et leurs opinions, leurs frustrations, plus qu’à l’intérêt public.
(je ne parle bien sûr pas des malversations conscientes, des scandales…, mais bien des besoins psychologiques inconscients des personnes).
Voient-ils un psy ou un coach pour faire le point dessus et faire la part des choses ?
Si l’on va plus loin, nous avons tous nos prés carrés de pouvoir : à la maison, au travail, avec nos collègues…
Jusqu’à quel point pouvons nous mesurer seul l’impact et l’origine de nos décisions ?
Et lorsque le pouvoir flatte notre égo, sommes nous en mesure de le gérer seul ?
Ce qui me ramène à ce sujet du bac de philo : le libre arbitre existe-t-il ?
Bonne réflexion sur ce sujet, je vous laisse réagir en commentaire.
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