Prononcer ces 3 lettres n’est techniquement pas difficile.Allez, essayez, dites le: NON!
C’est que ce NON engendre une prise de position.
La vraie question est donc:
Sommes nous prêts à assumer les conséquences de cette prise de position ?
Alors 3 questions à se poser pour mieux savoir dire non :
Regarder la passé: «Quelle est la croyance qui me pousse à dire oui ?»
Dire non nous renvoie à nos croyances.
- Et si je dis non, est-ce que l’autre va toujours m’apprécier ?
- Est-ce que je ne vais pas le décevoir ?
- Est-ce qu’il va continuer à me faire confiance ?
- Est-ce que je vais paraitre fiable ?……
Nos croyances sont nombreuses.
Arrêtez-vous 2 minutes et posez vous cette série de question :
«En quoi je crois, quelles sont mes valeurs ?»
«En quoi dire non peut aller à l’encontre de mes valeurs ?».
Puis répondez à cette dernière question :
«En quoi dire OUI ira à l’encontre de ces mêmes valeurs».
Regarder le pire: «Quelles sont les Pires Conséquences?»
Vous avez fait le premier exercice sur papier ?
Très bien, gardez le et répondez à ces 2 questions:
«Et au pire, que se passe-t-il pour l’autre si je dis non?»
Puis on tourne la page et on répond à la question suivante:
«Et au pire, que se passe-t-il pour moi si je dis non ?»
Déjà, on avance, et on commence à affiner si j’ai intérêt ou pas à me positionner.
Regarder le futur: « Qu’est-ce qui est important pour moi ? »
Les deux premières questions permettent d’analyser une situation pesante.
Mais pour réagir de façon spontanée, le seul moyen est d’être au clair avec ses projets, ses envies, ses ambitions, bref, savoir où l’on veut aller.
Donc avant d’apporter une réponse, gardez juste cette question en tête :
«Qu’est-ce qui est le plus important pour moi?»
Avoir un but précisément défini est le plus sûr moyen de garder le cap.
«Et si je disais oui…. sous conditions ?»
Votre interlocuteur n’est pas à votre place.
Il ne maitrise donc pas toutes les incidences que sa demande peut avoir sur vous.
Une bonne façon de concilier sa demande sans vous renier: le oui sous conditions.
«Oui, je peux le faire, mais voici les incidences…»
«Je peux le faire, mais je te demande de l’aide pour revoir les priorités» par exemple.
Et si tout ça ne vous aide pas, n’hésitez pas à en parler à votre entourage.
Exprimer ses doutes permet de poser la réflexion et aide à prendre la bonne décision.
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